Salut c'est les Jérômes Comment se lancer dans un potager ? Comment se lancer en permaculture ? On se rappelle encore quand on s'est posé cette question et comme on se sentait perdus
devant notre terrain enherbé alors qu'on avait pourtant lu
et suivi des cours sur le sujet. Et puis naturellement, ça s'est bien passé parce qu'on n'a pas assez d'absolument reproduire ce qu'on a vu mais on a adapté nos connaissances de l'époque à notre lieu, à notre terrain et puis à nos envies aussi. Donc, on ne va pas prétendre à répondre à ces questions de manière absolue, ni même de donner un certain exemple de ce qu'il faudrait absolument suivre. C'est un chemin à parcourir qui est propre à chacun et en permaculture, il y a des principes, pas de règles, ni de techniques à implémenter.
C'est à vous de les créer, mais bon on peut tout de même s'inspirer bien sûr. Il y a quand même une chose à ne pas sous-estimer c'est que cela demande du temps et du travail. Pour caricaturer une certaine idée reçue de la permaculture, ce n'est pas jeter une poignée de semences dans le jardin et puis faut plus rien faire. Bien sûr, c'est une façon de minimiser le travail grâce à une réflexion en amont pour pouvoir tirer parti de chaque élément d'un système en les interconnectant le plus possible, mais, mettre en place et suivre un système en équilibre et en constante évolution va prendre des années surtout dans nos environnements dégradés et avec les défis climatiques à venir.
Le temps et la quantité de travail
va aussi dépendre des objectifs: la taille du terrain et le type de culture. Certains doivent être resemer chaque année, entretenue et pouponnées, là où d'autres, vivaces, demandent
moins ou pas d'entretien. Aussi, y a pas vraiment de finalité, chaque étape est une évolution de la précédente et doit être appréciée pour ce qu'elle est. Donc, dès le commencement, c'est déjà quelque chose. Alors pourquoi cette vidéo ? Et bien, ce que l'on peut faire à l'instar d'autres que nous avons écoutés, c'est de vous donner notre retour à nous sur le chemin qui nous a conduit jusqu'à l'étape actuelle de notre projet.
Bon, rien de nouveau sous le soleil,
il y a pléthore de livres sur le sujet. Certains sont très généralistes et d'autres plus spécialisés sur un sujet en particulier. Et comme dans tout, on pense que
au plus de sources, au mieux c'est. Il y a aussi des cours que ce soit en vrai ou en ligne,
des vidéos, des moocks, etc… Bref, se familiariser et acquérir des connaissances. Mais surtout, surtout inspirez-vous, de voisins, d'amis sur internet, il est facile de trouver une grande quantité d'exemples de personnes qui montrent ce qu'ils font notamment sur youtube, ce qui peut-être une très bonne source d'information et donner des idées. Et donc inspirez vous aussi du plus de sources possibles pour diversifier un maximum
les possibilités et les idées. Il ne faut pas essayer de copier ce qui est déjà fait ou des techniques utilisées mais de s'en inspirer.
Ca ne veut pas dire qu'elles ne pourront pas être implémentéés mais les techniques varient en fonction des terrains et des personnes et mêmes en fonction de l'humeur, alors que l'important ce n'est pas la technique mais le développement de l'observation et de la réflexion sur le pourquoi de tout cela. Se poser la question: dans mon cas est ce pertinent ? A quoi cela pourrait-il servir ? Est-ce que la technique simplifie les choses, est ce nécessaire ? Que font les autres ? Et bien sûr, il y a beaucoup à apprendre au travers des expériences des autres. Ne jamais oublier non plus qu'il y a autant de façon de jardiner que de jardiniers et surtout que personne ne détient la vérité. Ne pas se laisser décourager par ceux qui viendront vous dire que vous vous trompez que ce n'est pas comme cela qu'il faut faire et vous promulguer leurs conseils, sans en fait connaître votre contexte, ni les réflexions vous avez faites derrière avant de prendre vos décisions.
Chacun a sa vision et sa façon de faire, il le fait comme il l'entend et comme il le peut tout ce qu'une personne fait ne va pas nécessairement correspondre à notre vision ou nos valeurs, alors et bien on prend ce qu'on peut. Mais de là à aller dire que tout est faux et essayer d'imposer une autre vision alors que la personne a pris du temps pour partager son expérience. Cela ne nous paraît pas très approprié. Et si tout semble absurde dans ce qui est présenté à quoi bon continuer de s'inspirer de cette source.
Bon on sait, c'est cette une minorité mais c'est tout de même un peu triste de voir cette tendance de certains, sur internet notamment, de toujours venir tout juger, et critiquer, surtout quand ils n'ont rien à montrer en échange. Donc, ne pas se laisser influencer par les critiques, mais être critique avec soi-même rester ouvert au changement, a une vision différente des choses. Pas parce qu'on vous l'impose mais par votre propre réflexion et l'acquisition de connaissances et expériences. Et une bonne façon de s'en faire une expérience et bien c'est de se lancer. Se documenter, c'est bien pour la théorie mais c'est tout autre chose quand on s'y met. Et c'est surtout sur le terrain que vous allez pouvoir réellement commencer l'observation et la compréhension de votre système. Cela passe aussi par la valeur dont on peut apprendre beaucoup. Ne pas avoir peur donc de démarrer, mais savoir où l'on va, avoir une vision un objectif à long terme va aider à élaborer petit à petit le plan et les idées à développer.
Et ne pas avoir peur de faire des expériences, même si on vous a dit que ce que vous vouliez faire n'était pas possible. Si vous en avez l'intuition, testez et observez, et puis en plus c'est didactique. Il y a des choses qu'on a faites nous auparavant qu'on ne ferait plus nécessairement aujourd'hui parce que notre compréhension a changé, ou ce sont simplement les conditions et les moyens disponibles qui ont changés, comme par exemple avoir une serre ou des outils plus adaptées du compost en quantité, ce qui est toujours le problème quand on commence etc.. On pense maintenant commencer à connaître un peu notre environnement et tout ce qu'on pensait valable partout ne semble pas nécessairement l'être pour nous, comme quoi. Sur le terrain, il faut aussi avoir conscience de ce qui peut être changé ou ne peut pas être changé et faire en fonction. Le climat, l'exposition et la disposition du terrain vont être des choses de difficilement maîtrisables, la nature du sol aussi va pouvoir être difficilement changée.
Il va falloir composer avec cela plutôt que d'essayer de lutter contre. Une des choses qu'on a retenu des témoignages qui nous ont inspirés avant qu'on me se lance, c'est la priorité à donner aux arbres fruitiers. Pour peu qu'on en veuille évidemment. Le retour qu'on avait, c'est que les gens se lançaient dans un potager à cultiver un maximum et en négligeant la plantation d'arbres fruitiers ou la création d'un verger et que c'est un regret par la suite. En effet, cela va prendre des années surtout pour les hautes tiges avant d'être productif Ils vaut donc mieux commencer par cela dans la réflexion et on est vraiment content d'avoir entendu cela et suivi le conseil Et donc sur les trois années depuis qu'on a commencé notre projet et bien on a planté une cinquantaine d'arbres et arbustes fruitiers.
On a planté des hautes tiges ci et là dans le terrain mais aussi dans un verger qui à long terme sera pâture. Et puis dans le potager, on a aussi mis des fruitiers ce qui apporte plein davantage mais dans le potager, on a mis des basses tiges. Une chose à laquelle on a dû bien réfléchir, c'est la taille que feront les arbres une fois adultes. On a aussi le retour que les gens ont toujours tendance à trop serrer et une fois que les arbres ont atteint leur développement c'est trop tard pour les transplanter. D'autant qu'on compte bien inclure des plantations intercalaires dans le verger. Et malgré ce que je viens de dire, en fait on est même surpris qu'après deux trois ans Tous les fruitiers basses tiges commencent à produire mais aussi certains hautes tiges Bon pas à plein régime car l'arbre est encore petit mais tout de même.
Donc vraiment si vous êtes dans cette idée de développement, on recommande de commencer par cela. En plus il n'y aura pas beaucoup d'entretien comparé à des légumes dans un potager. Pour le potager, notre retour serait de commencer petit. Je pense qu'on est plusieurs à donner ce conseil, il vaut mieux commencer par 10 mètres carrés avec des légumes qu'on peut chouchouter et bien observer, plutôt que de démarrer grand et de ne pas pouvoir suivre, ni comprendre ce qui se passe. Et puis la taille des parcelles devraient être aussi réfléchie en fonction du temps qu'on peut allouer au jardinage. Commencer petit mais conscientiser large, c'est-à-dire déjà penser aux auxiliaires en leur créant des habitats un abris Favoriser la biodiversité Penser à des méthodes de conservation de ce qui est produit Observer les saisons Essayer de produire ses semences.
Car tout cela va aussi demander du temps,
soit pour se familiariser, soit pour se développer. Du coup, pour prendre confiance en soi, on vous conseille de commencer par des légumes réputés faciles à la fois d'entretien, de culture, mais aussi rustique c'est-à-dire résistant aux conditions rudes et aux maladies. Dans notre cas, ce sont les panais, les fèves, les haricots, les courges, les kales, les pommes de terre etc..
Par contre, les carottes, les choux raves, les chicons c'est super mais pour commencer, ça peut être démotivant. Pour l'exemple dans notre cas c'est la première année, qu'on arrive à avoir une bonne germination des carottes. Mais bon dans notre cas, ça peut varier d'un terrain à l'autre. Une chose qui peut aider aussi c'est de cultiver, plusieurs variétés d'une même plante. Comme chaque variété a ses spécificités et ses besoins en cas d'événements extrêmes comme la sécheresse ou pas assez de soleil, il y a plus de chance qu'au moins une des variétés semée s'accommode de cela, et puis sinon la diversité sera de toute façon bénéfique; et pour les papilles aussi. Gilbert des fraternités ouvrières
dit toujours, et à juste titre, "il faut trouver ce qui convient à votre climat,
à votre terre, et puis à votre goût aussi." Donc, multiplier les variétés en est un bon moyen.
Et puis sinon, on n'a pas toujours besoin de cultiver, en fait, la nature le fait très bien pour beaucoup de plantes dont certaines sont comestibles et qui peuvent être un très bon complément au potager. On saurait que trop vous conseiller de vous familiariser avec les plantes sauvages ce sont des cultures très facile puisqu'il me faut rien faire et on peut vraiment faire très belles récoltes, très tôt dans l'année. Déjà rien qu'avec les connues comme l'ail des ours, l'ortie, la mélisse, la consoude, les feuilles de certains arbres etc.. Il y a moyen de faire un repas complet dont les légumes sont issus des récoltes de plantes sauvages.
Et alors même si ce sont des sauvages, on peut favoriser leur développement où les implanter à proximité de la maison. Et enfin dernier conseil Profitez ! Même si certains voient cela comme du travail, chaque moment qu'on passe au jardin est un vrai moment de bonheur. On voudrait vraiment que tout le monde puisse connaître cela et on pense même que si notre société se tourner vers la terre en y plongeant ses mains au lieu de vouloir toujours plus consommer, beaucoup de choses se passeraient mieux, enfin c'est notre avis. Et voilà pour notre témoignage personnel Encore une fois, cela ne veut pas dire que c'est une vérité ni que c'est ce qu'il faut faire disons que c'est ce qu'on pourrait trouver dans une lettre qu'on s'écrirait à nous-mêmes dans le passé avant qu'on commence.
Nos vidéos ne sont pas des formations, ni là pour dire ce qu'il faut absolument faire, mais juste pour montrer, comment nous on fait et pourquoi pas pour aspirer certains d'entre vous, comme nous, nous sommes inspirés par beaucoup d'autres et il y a plein d'exemples. Merci d'avoir suivi cette vidéo. Passez du temps au jardin,
si vous hésitez, lancez-vous ! Portez vous bien et à bientôt..
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